The evolution of the concept of property among the peoples of cote d'ivoire in the 20th century
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Facultad de Ciencias Sociales y Jurídicas de la Universidad de Jaén
Resumen
Descripción
In pre-colonial Africa, societies were governed by traditional systems that had adopted a very different concept of property from that prevailing in European countries governed by Roman law. In Africa, property is a value as much as a good, a link that connects man and divinity, a right that is part of a multitude of lineage and community rights: everyone can therefore obtain uses for the value, but no one can, strictly speaking, claim to own it, dispose of it, sell it or destroy it. When the French coloniser made Côte d'Ivoire a colony (1882), he investigated traditional rights according to his own legal categories and regimes, in order to modify the African concept of property. This article, based on the French colonial surveys of 1901-1902 and recent personal surveys (2022-2023), seeks to understand how the French coloniser sought to introduce the French concept of property and to measure the extent to which the Baule peoples, especially the Baule of Koliakro, have resisted the modern concept of property to this day.
En el África precolonial, las sociedades se regían por sistemas tradicionales que habían adoptado un concepto de la propiedad muy diferente del que prevalecía en los países europeos regidos por el derecho romano. En África, la propiedad es tanto un valor como un bien, un vínculo que une al hombre con la divinidad, un derecho que forma parte de una multitud de derechos de linaje y de comunidad: todos pueden, por tanto, obtener usos del valor, pero nadie puede, en sentido estricto, pretender poseerlo, disponer de él, venderlo o destruirlo. Cuando el colonizador francés convirtió Costa de Marfil en colonia (1882), investigó los derechos tradicionales según sus propias categorías y regímenes jurídicos, con el fin de modificar el concepto africano de propiedad. Este artículo, basado en las encuestas coloniales francesas de 1901-1902 y en encuestas personales recientes (2022-2023), pretende comprender cómo el colonizador francés intentó introducir el concepto francés de propiedad y medir hasta qué punto los pueblos baule, especialmente los baule de Koliakro, se han resistido hasta hoy al concepto moderno de propiedad.
Dans l’Afrique précoloniale, les sociétés étaient régies par des systèmes traditionnels qui avaient adopté un concept de propriété très différent de celui qui prévaut dans les pays européens régis par le droit romain. En Afrique, la propriété est une valeur autant qu’un bien, un lien qui met en relation l’homme et la divinité, un droit qui s’inscrit dans une multitude de droits de lignage et de communauté : chacun peut donc obtenir des usages sur la valeur, mais personne ne peut, à proprement parler, s’en proclamer propriétaire, en disposer, le vendre ou le détruire. Lorsque le colonisateur français fait de la Côte d’Ivoire une colonie (1882), il enquête sur les droits traditionnels en fonction de ses propres catégories et régimes juridiques, afin de pouvoir modifier le concept africain de propriété. Cet article, à partir des enquêtes coloniales françaises de 1901-1902 et d’enquêtes personnelles récentes (2022-2023), cherche à comprendre comment le colonisateur français a cherché à introduire le concept français de propriété et à mesurer combien les peuples Baoulé, spécialement les Baoulé de Koliakro, ont résisté jusqu’à ce jour à la conception moderne de la propriété.
En el África precolonial, las sociedades se regían por sistemas tradicionales que habían adoptado un concepto de la propiedad muy diferente del que prevalecía en los países europeos regidos por el derecho romano. En África, la propiedad es tanto un valor como un bien, un vínculo que une al hombre con la divinidad, un derecho que forma parte de una multitud de derechos de linaje y de comunidad: todos pueden, por tanto, obtener usos del valor, pero nadie puede, en sentido estricto, pretender poseerlo, disponer de él, venderlo o destruirlo. Cuando el colonizador francés convirtió Costa de Marfil en colonia (1882), investigó los derechos tradicionales según sus propias categorías y regímenes jurídicos, con el fin de modificar el concepto africano de propiedad. Este artículo, basado en las encuestas coloniales francesas de 1901-1902 y en encuestas personales recientes (2022-2023), pretende comprender cómo el colonizador francés intentó introducir el concepto francés de propiedad y medir hasta qué punto los pueblos baule, especialmente los baule de Koliakro, se han resistido hasta hoy al concepto moderno de propiedad.
Dans l’Afrique précoloniale, les sociétés étaient régies par des systèmes traditionnels qui avaient adopté un concept de propriété très différent de celui qui prévaut dans les pays européens régis par le droit romain. En Afrique, la propriété est une valeur autant qu’un bien, un lien qui met en relation l’homme et la divinité, un droit qui s’inscrit dans une multitude de droits de lignage et de communauté : chacun peut donc obtenir des usages sur la valeur, mais personne ne peut, à proprement parler, s’en proclamer propriétaire, en disposer, le vendre ou le détruire. Lorsque le colonisateur français fait de la Côte d’Ivoire une colonie (1882), il enquête sur les droits traditionnels en fonction de ses propres catégories et régimes juridiques, afin de pouvoir modifier le concept africain de propriété. Cet article, à partir des enquêtes coloniales françaises de 1901-1902 et d’enquêtes personnelles récentes (2022-2023), cherche à comprendre comment le colonisateur français a cherché à introduire le concept français de propriété et à mesurer combien les peuples Baoulé, spécialement les Baoulé de Koliakro, ont résisté jusqu’à ce jour à la conception moderne de la propriété.
Palabras clave
droit colonial, droit traditionnel, Côte d’Ivoire, peuple Baoulé, propriété, conflits fonciers, derecho colonial, derecho tradicional, Costa de Marfil, pueblo Baule, propiedad, conflictos por la tierra, colonial law, traditional law, Côte d'Ivoire, Baule people, property, land conflicts